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Walter Andreeff (il) fait partie de la Nation des Métis et vit à Slave Lake en Alberta. Il détient des connaissances dans le domaine de l'évaluation de l'utilisation des terres autochtones, de la gouvernance et des droits des Métis. Il possède également de l'expérience dans certaines pratiques liées à la participation, à la collaboration, à la consultation et au partenariat intercommunautaire autochtones dans le domaine des évaluations des impacts environnementaux. Il aime la terre, les beautés de la terre mère, ainsi que toutes les merveilles offertes par la nature. En plus d'être un Ambassadeur de la réalité climatique, il est également amateur de minéralogie et passionné par la mycologie. 

Aîné, gardien des savoirs et éducateur - Ka’nahsohon Kevin Deer (il) est originaire du territoire mohawk de Kahnawá:ke. Depuis 30 ans, il est impliqué dans la préservation et la revitalisation de la langue Kanien'kéha. Il est aussi un gardien de la tradition à la Mohawk Trail Longhouse et détient des connaissances dans le domaine des chants sacrés, des danses et rituels. Il aime discuter et présenter les visions du monde, l'histoire et les philosophies des Kanien'kehá:ka. Kevin a participé à de nombreux événements diplomatiques. En 1990, il s'est impliqué dans la crise d'Oka pour tenter de résoudre ce conflit grâce au pouvoir de la paix. En 2003, il a fait partie d'un comité de planification pour un événement historique, incluant la participation de chevaux, qui ont traversé le pays depuis la Colombie-Britannique jusqu'à Six Nations afin de les aider à essuyer les larmes des 7 générations précédentes et à guérir leur la terre. En septembre 2015, il s'est fortement impliqué dans la convocation de Bretton Woods IV, en organisant une cérémonie afin d’aider tous les participants réunis à voir, entendre et parler plus clairement, du point de vue autochtone, des questions liées au système financier mondial. En février 2016, il a fait une présentation sur la spiritualité autochtone lors de la Semaine mondiale de l'harmonie interconfessionnelle des Nations Unies à New York. Ka’nahsohon Kevin Deer est membre du Cercle aviseur autochtone du Projet de la réalité climatique Canada.

Jamie Latvaitis (il), Coordonnateur de l’engagement régional avec réalité climatique canada pour le Québec, est diplômé de l'Université Concordia en philosophie et en théories politiques. Son expérience se définit notamment par son implication dans les mobilisations étudiantes et citoyennes, et plus particulièrement par son rôle dans la création du mouvement universitaire pour les grèves climatiques de 2019. Son parcours l'a ensuite mené à organiser des camps de formation, des conférences, des manifestations et des rassemblements pour encourager un engagement collectif et synchronisé pour l'environnement et tout ce qui y est rattaché. Plus récemment, Jamie a consacré la majeure partie de son temps à l'agriculture communautaire et régénérative à petite échelle. Ce lien direct avec la terre est une façon plus personnelle de comprendre l'environnement dans son état actuel. Les connaissances théoriques de Jamie, son expérience de la mobilisation climatique et son savoir maraicher apportent une perspective originale aux questions sociales, économiques et environnementales qui doivent être abordées.

Environnementaliste de toujours, Mikellena Nettos (elle) est titulaire d'une maîtrise en développement durable et sait que nous avons un long chemin à parcourir dans la lutte contre les changements climatiques. Cette bataille a de multiples facettes et elle croit que le changement réel et significatif commence par l'éducation de ceux et celles qui peuvent et vont créer le changement, les générations futures. Son parcours dans le domaine de la durabilité a débuté alors qu'elle était en première année du secondaire—avec l'intensité et la fréquence croissantes des catastrophes climatiques, le besoin de durabilité et sa passion pour l'action n'ont fait que s'intensifier depuis lors. Elle a terminé la formation du programme d’Ambassadeur·rice·s de la réalité climatique, en octobre 2021, et elle est ravie d'être à présent la Chargée de l'engagement communautaire pour le Projet de la réalité climatique Canada. Titulaire d'un baccalauréat en sciences médicales avec une mineure en durabilité environnementale et en arts dramatiques (B.Sc.) et d'une maîtrise en science et société de la durabilité (M.S.), tous deux de l'Université Brock, son parcours constitue une base solide pour une action interdisciplinaire en faveur d'un avenir plus durable.

Maya Cousineau Mollen (elle), de la ation Innu est adoptée de façon traditionnelle par des parents Québécois à la décision de sa mère Innu. Elle a commencé à écrire de la poésie dès l'âge de 14 ans. Son premier recueil de poésie est paru à l'automne 2019 sous le titre : Bréviaire du matricule 082.Son premier recueil remporte le prix de Poesie de langue française aux Indigenous Voices award 2020. Elle cumule 22 ans d'expérience dans le monde des Premières nations. Maintenant Conseillère en développement communautaire pour le compte de la firme EVOQ Architecture, Maya poursuit son travail auprès des communautés. Dans la réalisation des divers projets EVOQ encourage les communautés Inuit et Premières nations à reconquérir leur empreinte culturelle et historique et ainsi de l'exprimer via la poésie de l'architecture. Maya Cousineau Mollen fait partie de la Wolfpack street patrol qui regroupe des bénévoles des premières nations et québécois afin d'apporter un soutien aux itinérants. Elle a également fait partie du groupe de signataires et d'alliés pour le dossier Kanata. Elle a été accueillie en décembre 2019 pour une résidence d'écriture au Théâtre du Soleil sous l'invitation de Mme Ariane Mnouchkine. Lors de ce séjour, elle fut également invitée à donner une conférence durant le séminaire de Mme Hélène Cixous. Elle propose son deuxième recueil en avril 2022, Enfants du lichen. Il est encensé par la critique littéraire notamment par M. Hugues Corriveau du journal Le Devoir, qui lui attribue 4 étoiles et demi sur cinq.